Arnaques à la location : comment déjouer les fraudes immobilières en 2025

29 juin 2025

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Personne regardant une fausse annonce de location sur un ordinateur avec la mention « ANNONCE FICTIVE » et un pictogramme d’alerte rouge.

Chaque été, la même mécanique s’installe : étudiants fraîchement diplômés, jeunes actifs, familles mutées ou parents séparés cherchent un logement dans l’urgence. En parallèle, une autre mécanique, plus sournoise, se met en marche : celle des arnaqueurs.

Ils exploitent la tension du marché locatif pour piéger des candidats désemparés. Les escroqueries se multiplient dans toutes les grandes villes de France – Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Marseille, Nantes, Toulouse… Les plateformes d’annonces comme Le Bon Coin, SeLoger, PAP ou même Airbnb, malgré des efforts de modération, ne parviennent pas toujours à filtrer les fraudeurs les plus organisés.

Les arnaques à la location se multiplient. Il est crucial d’en comprendre les mécanismes. Et surtout, de savoir comment s’en protéger efficacement. Cet article décrypte les fraudes locatives les plus courantes en 2025. Il vous aide à repérer les signaux d’alerte. Et à éviter les pièges tendus par les escrocs.

Un marché surchauffé en plein cœur de l’été

La période estivale concentre un pic de demandes locatives. Elle coïncide avec la remise des diplômes, les débuts de carrière, les mobilités professionnelles et la signature des baux étudiants. Mais l’offre locative, elle, ne suit pas. Résultat : une pénurie de logements, surtout dans les villes en tension. Ce déséquilibre aiguise les appétits des escrocs. Ces derniers s’engouffrent dans la brèche en publiant de fausses annonces. Ils exploitent des canaux de confiance pour détourner des fonds.

Les candidats locataires, pressés et stressés par l’urgence de trouver un toit, sont moins vigilants. Dans un marché “surchauffé”, un appartement au loyer abordable apparaît comme une aubaine – parfois trop belle pour être vraie. Les arnaqueurs le savent et jouent de cette impatience pour dérouler leurs stratagèmes.

Les fraudes les plus courantes et leurs exemples concrets

Voici les principaux scénarios d’arnaques à la location rencontrés actuellement, illustrés par des cas réels. Chaque fraude a ses signes particuliers – apprenez à les reconnaître pour ne pas en être victime.

Annonces fictives et logements inexistants

Les fraudeurs publient des annonces avec des photos alléchantes, souvent volées sur d’autres sites. Le logement n’existe tout simplement pas ou ne leur appartient pas du tout. Les prix affichés sont volontairement très attractifs – bien en dessous du marché – pour attirer un maximum de contacts. Souvent, le texte de l’annonce promet monts et merveilles. Un appartement idéalement situé, rénové, et même un loyer “charges comprises” incluant électricité, gaz et Internet. C’est très rare dans la réalité pour une location classique. Ces offres trop belles devraient immédiatement mettre la puce à l’oreille.

Après le premier contact, l’arnaqueur engage une conversation par e-mail ou messagerie en se faisant passer pour le propriétaire. Leurs réponses sont souvent très similaires d’une arnaque à l’autre. Un long message expliquant une situation personnelle qui justifierait les conditions inhabituelles. Par exemple, l’arnaqueur prétend souvent que son fils ou sa fille occupait le logement. Il / Elle vient de le quitter subitement, obligeant un déménagement précipité. Il se dit désormais à l’étranger ou trop loin pour gérer les visites. L’escroc présente le logement comme étant en excellent état, explique le loyer modéré par sa propre générosité, et promet que toutes les charges sont incluses. En réalité, le locataire paie presque toujours l’électricité, le gaz et Internet.

Exemple concret : à Gagny (Seine-Saint-Denis), une locataire a versé 700 € de caution pour un appartement trouvé sur Le Bon Coin. La prétendue propriétaire lui a même envoyé un faux bail par mail pour la rassurer. Le jour de l’emménagement, la locataire a trouvé porte close : personne ne l’a accueillie, car l’escroc avait encaissé l’argent puis disparu — le logement n’était en réalité pas à louer (source : boursorama.com).Ce type de scénario arrive malheureusement fréquemment dès que l’on envoie de l’argent avant d’avoir récupéré les clés.

Visites impossibles et propriétaires “à l’étranger”

Dans une variante classique, l’annonce est réelle en apparence, mais le “propriétaire” prétend ne pas pouvoir organiser de visite physique. Il avance une excuse crédible : il serait en déplacement professionnel à l’autre bout de la France, expatrié à l’étranger pour une ONG ou l’ONU, ou bloqué loin du logement pour des raisons familiales. Par e-mail, il raconte souvent une histoire bien ficelée pour inspirer confiance – par exemple, « J’avais acheté ce logement pour ma fille pendant ses études, mais elle est repartie à l’étranger et je dois le louer en son absence… ». Ce long message plein de détails personnels vise à rassurer le candidat locataire et à justifier pourquoi tout devra se faire à distance.

Dans ces arnaques, le faux bailleur propose généralement d’envoyer les clés par courrier ou via un tiers de confiance après réception d’une garantie financière (caution, premier loyer…). Aucun bailleur sérieux ne loue un bien sans rencontre ni visite préalable. Si on vous propose ce genre de procédé, avec un propriétaire soi-disant pressé de conclure et refusant toute rencontre, c’est un énorme signal d’alerte. Certains escrocs poussent même le vice jusqu’à se présenter comme des personnes hautement respectables (cadres internationaux, travailleurs humanitaires, etc.) pour dissiper vos doutes. N’oubliez pas : quelle que soit la raison invoquée, refuser une visite en personne est presque toujours le signe d’une fraude.

Un indice révélateur d’une arnaque est aussi la méconnaissance des règles locatives françaises. Par exemple, l’escroc peut vous demander “quelle durée de bail souhaitez-vous ?” alors qu’en France la durée d’un bail d’habitation n’est pas librement négociable (hors cas spécifiques). Pour une location vide, le bail standard (loi 1989) est automatiquement conclu pour 3 ans minimum, et 1 an minimum pour un meublé (9 mois si le locataire est étudiant)service-public.fr. Ces durées se renouvellent tacitement et ne se discutent pas au bon vouloir du propriétaire. Si quelqu’un vous demande de choisir la durée du bail, c’est qu’il ignore la loi – et c’est très mauvais signe. De même, un faux bailleur étranger pourra réclamer tous vos documents dès le premier échange (pièce d’identité, justificatifs de revenus, etc.),

Paiement anticipé sous pression

Que ce soit suite à une fausse annonce ou à un propriétaire distant, le dénominateur commun des arnaques est la demande de paiement en avance. L’escroc va vous demander de verser une somme rapidement pour “réserver” le logement : par exemple un mois de loyer, une caution, voire les deux, et parfois même des faux “frais d’agence”. Le tout avant toute signature de bail ou remise des clés. Souvent, il crée un sentiment d’urgence pour vous pousser la main : « D’autres personnes sont sur le coup, si vous voulez le logement, il me faut le paiement dès aujourd’hui ». Pris de panique à l’idée de voir l’appartement vous passer sous le nez, vous pourriez être tenté de payer.

Attention : En France, aucun paiement ne doit être effectué avant la signature du bail et la réalisation de l’état des lieux d’entrée. Payer un acompte, une caution ou un loyer avant d’avoir les garanties légales vous expose presque à coup sûr à perdre la somme versée. Les escrocs le savent bien : une fois l’argent encaissé, ils disparaissent. D’après le ministère de l’Intérieur, des milliers de victimes se font ainsi avoir chaque année, surtout à l’approche de l’étéboursorama.com.

Soyez également attentifs aux modes de paiement que l’on vous propose. Un vrai propriétaire bailleur privilégiera un règlement traçable et standard (virement bancaire sur un compte français, chèque, éventuellement paiement via la plateforme sécurisée du site d’annonces). Si l’interlocuteur vous réclame un versement par mandat cash, par coupon prépayé (PCS, Transcash…) ou sur un compte étranger, c’est extrêmement suspectcybermalveillance.gouv.fr. Par exemple, certains arnaqueurs demandent un envoi via Western Union à l’étranger, ou communiquent un IBAN domicilié hors de France. Ces pratiques doivent immédiatement vous faire reculer. Ne payez jamais en dehors des moyens légaux habituels, et ne cédez pas à la pression de l’urgence – prenez le temps de vérifier les choses (nous y reviendrons dans les conseils).

Usurpation d’identité et faux dossiers

Tous les escrocs ne cherchent pas uniquement à voler de l’argent immédiatement. Certains ont un autre objectif : récupérer vos informations personnelles pour les réutiliser frauduleusement. Ils publient une fausse annonce et, prétextant un grand intérêt pour votre profil, vous demandent de constituer un dossier complet par email. Dans l’espoir de décrocher le logement, vous transmettez confiants votre pièce d’identité, vos fiches de paie, votre avis d’imposition, un RIB… Or ces documents contiennent tout le nécessaire pour voler votre identité et contracter des engagements à votre nom.

Exemple : à Bordeaux, une jeune femme nommée Alix a envoyé son dossier locatif complet en vue d’une visite pour un appartement trouvé sur Leboncoin. Elle n’a jamais vu le bien : les escrocs, eux, ont exploité ses pièces justificatives pour ouvrir un compte bancaire en son nom et souscrire un crédit de 9 000 € à sa placeidprotect.fr.Elle a découvert la fraude des mois plus tard, en recevant des relances pour des mensualités impayées ! En évitant de transmettre ses documents à un inconnu, elle aurait pu se préserver de ce cauchemar administratif : dépôt de plainte, démarches pour prouver son innocence, et lutte pour faire annuler le crédit frauduleux.

Retenez qu’un propriétaire légitime ne demandera jamais autant de pièces dès le premier contact ou via une simple adresse mail. Ne fournissez vos documents sensibles qu’avec précaution, de préférence via des plateformes sécurisées (voir conseils plus bas) et seulement une fois certain de l’authenticité du bailleur. Les fraudeurs usurpent l’identité de leurs victimes dans de nombreuses arnaques à la location, et les conséquences peuvent être gravissimes : crédits contractés à leur insu, fichage bancaire, procédures lourdes… (source : idprotect.fr).

Clés qui ne fonctionnent pas ou logement déjà loué

Certains escrocs vont plus loin en soignant l’illusion jusqu’au bout. Ils peuvent réussir à organiser de vraies visites du logement, ce qui rend la supercherie très difficile à détecter. Comment procèdent-ils ? Soit ils prétendent être des amis ou mandataires du propriétaire véritable, soit ils utilisent une astuce audacieuse : louer temporairement le logement via Airbnb ou une autre plateforme pour pouvoir le montrer. Le candidat locataire, en confiance, visite l’appartement meublé, pose des questions auxquelles le faux bailleur a des réponses convaincantes, puis signe un bail (bidon) sur place.

Une fois le faux contrat signé, la victime verse le dépôt de garantie et le premier loyer – souvent plusieurs milliers d’euros – et reçoit en échange des clés… qui ne fonctionneront plus. Les escrocs, ayant loué le bien à court terme, rendent les clés originales au vrai propriétaire ou à Airbnb, et disparaissent avec l’argent. Le locataire floué ne s’aperçoit de l’arnaque que le jour où il tente d’emménager : la clé ne tourne pas dans la serrure, ou bien un occupant légitime se trouve à l’intérieur !

Exemple concret :

en 2022, un jeune homme a été victime d’une telle arnaque en région parisienne. Une femme se faisant passer pour une agente immobilière professionnelle lui a fait visiter un appartement qu’elle avait en réalité loué pour quelques jours sur Airbnb. Séduis par la visite parfaitement orchestrée, il a signé un bail factice et effectué un virement de 2 200 € couvrant un mois de loyer et la caution. Lorsqu’il est revenu sur les lieux, la serrure avait été changée : en contactant la véritable propriétaire, il a découvert qu’elle n’avait jamais mis son bien en location et qu’il avait affaire à des escrocsidprotect.fr. Ce scénario montre que même une visite réelle ne suffit pas toujours – il faut redoubler de vigilance et vérifier l’identité de la personne en face de vous (voir nos conseils plus loin).

Dans d’autres cas similaires, l’appartement peut tout simplement être déjà loué à un vrai locataire : le fraudeur a pu copier une annonce existante et vous faire visiter un créneau où le logement était libre (par exemple pendant une sous-location Airbnb comme ci-dessus, ou en se faisant passer pour un technicien). Méfiez-vous si la personne qui vous fait visiter vous presse de décider tout de suite et de payer sur-le-champ en espèces “parce que d’autres arrivent après” – c’est souvent un traquenard.


Comme on le voit, les stratagèmes sont variés. Mais heureusement, il existe des signaux d’alerte communs et des bonnes pratiques pour se protéger efficacement. Dans la section suivante, nous rassemblons les conseils de prudence à suivre absolument lors de votre recherche de location.

Comment éviter les pièges à la location

Pour éviter les mauvaises surprises, adoptez une approche méthodique et méfiez-vous des offres trop mirobolantes. Voici une série de bonnes pratiques très simples mais efficaces pour déjouer la plupart des arnaques :

Toujours visiter physiquement le bien avant tout engagement.

Ne prenez jamais une location sans avoir vu les lieux de vos propres yeux. Une vraie visite vous permet de vérifier que le logement existe, qu’il correspond aux photos, et d’évaluer l’identité du bailleur. Si la visite est impossible pour une raison quelconque, il vaut mieux passer votre chemin. En cas de doute, vous pouvez demander au propriétaire de vous montrer un justificatif de propriété (par exemple, sa taxe foncière) lors de la visite – un bailleur honnête ne s’en offusquera pas

Ne jamais payer avant la signature du bail et l’état des lieux d’entrée

Aucune somme ne doit être versée avant que toutes les parties aient signé le contrat et effectué l’état des lieux initial. Même à ce moment, utilisez uniquement des moyens de paiement traçables et sécurisés. Évitez absolument les paiements en cash, par mandat Western Union, ou en coupons prépayés. Privilégiez le virement sur un compte bancaire officiel et français du bailleur (IBAN commençant par FR). Vérifiez que le nom du compte correspond bien à celui du propriétaire annoncé – si on vous donne un RIB au nom d’une personne ou d’une société différente, suspendez toute transaction. Le chèque bancaire à l’ordre du propriétaire ou de l’agence est également un moyen sûr. En résumé, restez dans les clous des pratiques habituelles, même si on vous met la pression pour payer vite.

Méfiez-vous des offres trop alléchantes ou “tout compris”.

Un loyer anormalement bas, ou un logement de rêve loué bien en dessous du prix du marché, doit vous alerter immédiatement. De même, un appartement proposé avec toutes les charges incluses (eau, chauffage, électricité, internet…) est extrêmement rare hors colocation ou résidences services. Comparez toujours le loyer et les prestations avec d’autres annonces similaires dans la même ville. Si l’offre semble trop belle pour être vraie, c’est qu’elle l’est probablement.

Vérifiez les photos de l’annonce.

Les escrocs utilisent souvent de belles photos trouvées en ligne pour appâter les candidats. Faites une recherche d’image inversée (via Google Images par exemple) en copiant l’URL de la photo. Si vous découvrez que les mêmes photos apparaissent pour une annonce dans une autre ville ou sur un autre site avec un nom de propriétaire différent, c’est un indice quasi certain de fraude. Des incohérences dans le style des photos doivent aussi vous mettre la puce à l’oreille. (par exemple plusieurs appartements différents mélangés)

Analysez l’adresse e-mail et l’identité de votre interlocuteur.

Une adresse Gmail n’est pas forcément suspecte, mais soyez attentif à la cohérence avec le nom de la personne. Par exemple, si vous échangez avec un prétendu “Jean Dupont” et que son mail est laurent.toto@gmail.com, méfiance. De même, si quelqu’un prétend être un agent immobilier mais communique via une adresse personnelle non liée à une agence officielle, c’est louche. Cherchez le nom du bailleur sur Internet : a-t-il un profil en ligne, ses coordonnées Apparaissent elles quelque part de crédible ? Pour une agence, vérifiez son existence légale. (immatriculation sur societé.com ou registre du commerce) Un profesionnel aura une carte professionnelle. Une agence immobilière française a l’obligation de détenir une carte pro délivrée par la CCI.

Ne communiquez jamais votre RIB sans garantie

Votre relevé d’identité bancaire contient des informations sensibles (IBAN, BIC) pourraient être utilisées pour prélever de l’argent sur votre compte. Or, un propriétaire particulier n’a normalement aucune raison de mettre en place un prélèvement automatique de votre loyer. D’ailleurs, le prélèvement SEPA n’est pas autorisé entre particuliers pap.fr. Si un bailleur vous demande votre RIB en amont, posez-vous la question. Dans la plupart des cas, ce n’est pas justifié. (les loyers se règlent par virement que vous initiez, ou par chèque). Ne fournissez votre RIB qu’à un professionnel de confiance et uniquement si cela s’avère nécessaire. Par exemple pour le remboursement du dépôt de garantie en fin de bail.

Utilisez des outils publics pour sécuriser votre dossier.

Afin d’éviter de transmettre directement vos documents personnels par e-mail à un inconnu. Vous pouvez utiliser des services gratuits et officiels. Le site DossierFacile.fr, permet de centraliser vos documents. (pièce d’identité, bulletins de salaire, etc.) Celui-ci permet de partager un lien vers votre dossier complet certifié, sans risque d’altération. De plus, il valide la conformité des documents, ce qui rassure les bailleurs sérieux. Vous pouvez aussi apposer un filigrane sur vos documents (par exemple en diagonale “Dossier remis à M. X pour candidature location le JJ/MM/AAAA”) afin d’éviter leur réutilisation ultérieure à votre insu. Des outils en ligne comme Filigrane Facile peuvent vous y aider cybermalveillance.gouv.frcybermalveillance.gouv.fr.

Privilégiez les annonces de professionnels fiables.

Même si cela représente parfois des frais d’agence, passer par un professionnel de l’immobilier offre une sécurité non négligeable. Les agents immobiliers sont tenus de vérifier un minimum les logements qu’ils proposent et d’appliquer la législation. Le risque d’arnaque n’est jamais nul, mais il est bien plus faible qu’avec un particulier inconnu sur Internet. Les sites d’annonces entre particuliers (Le Bon Coin, PAP, SeLoger…) font de leur mieux pour filtrer les faux profils. Cependant ils ne peuvent pas tous les bloquer. En revanche, une agence immobilière engage sa responsabilité et sa réputation à chaque contrat. En cas de doute, vous savez vers qui vous tourner.

Que faire en cas d’arnaque ?

Malgré toutes ces précautions, vous pensez avoir été victime d’une arnaque à la location ? Pas de panique, mais réagissez vite. Voici les démarches à entreprendre sans tarder :

Conservez toutes les preuves.

Rassemblez immédiatement tous les éléments en votre possession. Faites des captures d’écran de l’annonce (avant qu’elle ne disparaisse), sauvegardez les échanges par e-mail, SMS ou messagerie avec l’escroc, conservez les reçus ou relevés de paiement si vous avez versé de l’argent. Plus vous aurez de preuves concrètes, plus il sera facile pour les enquêteurs de remonter la trace de l’arnaque.

Signalez l’annonce frauduleuse sur la plateforme.

Tous les grands sites (Leboncoin, PAP, SeLoger, Airbnb…) disposent d’un bouton ou d’un formulaire pour reporter les abus. Indiquez que vous suspectez une arnaque à la location afin que l’annonce soit retirée au plus vite. Cela évitera que d’autres personnes ne tombent dans le piège à leur tourcybermalveillance.gouv.fr.

Prévenez votre banque.

Si vous avez effectué un paiement. Contactez votre banque au plus vite pour tenter de faire opposition à votre virement. Dans de rares cas, elle peut encore annuler le transfert si vous la prévenez très rapidement. En cas de paiement par chèque, faites opposition également. Si vous avez communiqué des coordonnées de carte bancaire, faites bloquer la carte. Expliquez à votre conseiller que vous êtes victime d’une fraude. Certaines banques peuvent vous rembourser en partie, ou au moins surveiller tout mouvement suspect sur vos comptes cybermalveillance.gouv.fr.

Déposez plainte auprès des autorités compétentes.

Rendez-vous dans le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche pour raconter les faits et déposer plainte contre X (pour escroquerie, abus de confiance, etc.). Apportez vos preuves imprimées ou sur clé USB. Bon à savoir : vous pouvez également déposer plainte en ligne via la plateforme officielle THESEE du ministère de l’Intérieur, dédiée aux escroqueries sur Internetcybermalveillance.gouv.fr. Cette téléprocédure (accessible via Service-public.fr) permet de signaler une arnaque depuis chez vous. Dans tous les cas, plus la plainte sera détaillée et documentée, mieux ce sera pour l’enquête.

Contactez le centre Info Escroqueries pour obtenir des conseils et signaler le crime.

Ce service du ministère de l’Intérieur est joignable au 0 805 805 817. Appel gratuit depuis la France du lundi au vendredi, de 9h à 18h30. cybermalveillance.gouv.fr. Des spécialistes pourront vous guider sur les démarches à entreprendre et recueillir votre témoignage. Vous contribuerai ainsi à l’effort de lutte contre ce type d’arnaques.

Si vous avez transmis des documents personnels (papiers d’identité, RIB, etc.), envisagez de faire une déclaration de “main courante” au commissariat. Il s’agit d’un enregistrement officiel relatant que vos pièces ont pu être compromises dans une arnaque. Cela pourra servir de référence si, plus tard, vous découvrez une usurpation d’identité à votre détriment. Surveillez dans les mois qui suivent votre dossier bancaire (par exemple, en consultant la Banque de France pour vérifier qu’aucun crédit n’a été ouvert en votre nom).

En suivant ces étapes, vous maximisez vos chances de récupérer votre argent (si possible) et de contribuer à l’arrestation des fraudeurs. N’hésitez pas également à témoigner autour de vous pour éviter que le même piège ne se referme sur d’autres.

Un conseil en or : passez par un professionnel fiable

Face à la recrudescence des arnaques, privilégiez des agences immobilières sérieuses et reconnues, comme LUDAEL Immobilier, pour sécuriser vos recherches de location. Faire appel à un professionnel présente plusieurs avantages. Transactions sécurisées, interlocuteur identifié, et procédure conforme à la loi.

LUDAEL, accompagne aussi bien les propriétaires que les locataires dans un cadre clair, sécurisé et transparent. Chaque dossier de candidature fait l’objet d’une vérification rigoureuse : identité des candidats, authenticité des documents fournis, solvabilité, etc. Côté propriétaire, nous assurons que le bien est loué en toute légalité (diagnostics, conformité du bail…). Chaque étape – de la visite à la signature du contrat – se déroule dans le respect de la législation et des bonnes pratiques, pour la tranquillité d’esprit de tous.

En somme, ne laissez pas les arnaqueurs gâcher vos projets immobiliers. Restez vigilants, informez-vous des techniques de fraude les plus répandues. Appuyez-vous sur des professionnels de confiance pour réaliser vos locations. Un logement vous plaît ? Ne tardez pas : dans un marché tendu, les vrais logements partent vite. N’hésitez pas à nous contacter pour être accompagné et accéder à des offres 100 % fiables sur le marché locatif.


Sources officielles et articles cités


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